Peu enseigné en club, le travail à pied fait pourtant partie des fondamentaux du travail du cheval. Partie importante, sinon fondamentale, du débourrage, il présente également de nombreux avantages pour les chevaux au dressage plus avancé.
Pourquoi faire du travail à pied ?
Le travail à pied présente de nombreux avantages :
- Il tout d’abord de préparer les exercices montés, notamment via l’apprentissage des aides (ordres vocaux, mains, chambrière…) : saut d’obstacle, extension d’encolure, déplacements latéraux, reculer, transitions… Tous les exercices peuvent être travaillés dans un premier temps en main.
- Il permet également de muscler en douceur un cheval (idéal pour les poulains ou bien pour les chevaux à remettre au travail), à condition de faire des séances à difficulté et à durée progressives.
- Il est idéal aussi pour sortir un cheval qui n’a pas le droit de travailler sérieusement, par exemple s’il est blessé, ou encore si le terrain n’est pas exceptionnel (notamment l’hiver). Là encore il faudra, bien sûr, adapter le contenu des séances en fonction de votre cheval et/ou du terrain !
- Tous les chevaux ont un côté faible et un côté fort : le travail à pied, et plus essentiellement le travail aux longues rênes ou en longe, permet de corriger les dissymétries de votre équidé et donc de l’assouplir.
- Le travail en main permet également de lui faire découvrir de nouvelles choses et de le désensibiliser : parapluie qui s’ouvre, claquement de chambrière, sac plastique, bâche…
- Ce peut également être un moment de détente, de relaxation et, pourquoi pas, un moyen d’améliorer la relation que vous entretenez avec votre cheval, par exemple en jouant avec lui.
Comme vous pouvez le constater, le travail à pied ne se limite pas au débourrage du cheval et peut donc (devrait donc !) fait partie intégrante de son planning de travail régulier.
Les différents types de travail à pied
Il existe quatre manières de travailler un cheval à pied :
- Le travail à la longe
- Le travail aux longues rênes
- Le travail en semi-liberté, par exemple avec un licol (éthologique ou non)
- Le travail en totale liberté.
Toutes présentent tous l’avantage de libérer le cheval du poids du cavalier ainsi que de ses mouvements parasites.
Au cavalier de choisir la méthode qui lui convient le mieux (sachant qu’elles peuvent bien sûr toutes être combinées !), les lieux de travail (carrière, rond de longe, extérieur…) ainsi que l’équipement du cheval : filet, caveçon, licol normal ou licol étho, enrênement éventuel, etc.
Dans de futurs articles, nous verrons comment aborder chacune de ces méthodes de manière à ce qu’elles soient bénéfiques aussi pour le cheval que pour vous-même.
Et vous, que pensez-vous du travail à pied ? L’utilisez-vous régulièrement dans le travail de votre cheval ? Quels sont vos exercices préférés et les difficultés que vous rencontrez ?
laska, le 20/05/2014 à 22 h 48 min
Il y a également le travail à l’épaule comme travail à pied. Perso’ j’essaie d’en faire une fois par semaine mais ça permet de voir comment le cheval exécute les aides. Par contre c’est vraiment pas simple je trouve, mais vraiment top à faire 😀
Me réjouis de lire celui aux longues rênes, j’en ai fait un peu, mais perso, je suis une véritable pive avec XD
Anne-Sophie, le 23/06/2015 à 14 h 13 min
mais mais, c’est Joly la photo non?
kawelo, le 24/06/2015 à 9 h 22 min
Oui :p C’est une photo de Sonia ^^