Le Morgan est une race venant des Etats-Unis, son nom vient du créateur de la race, Justin Morgan. L’étalon fondateur de la race s’appelait d’abord Figure puis a finalement pris le nom de son propriétaire. Figure était un cheval au physique très… avantageux.
Il avait un corps et une musculature exceptionnels, des allures relevées, un caractère adorable et il était rapide et endurant. Le cheval parfait on peut dire. Sherman, Bulrush et Woodbury ses fils ont tous les trois gardé les caractéristiques de leur père. Figure a finalement succombé à des blessures dues à une ruade mais la race Morgan était arrivée.
Les Morgan ont influencé d’autres races grâce à leur sang. Il s’agit notamment du Standardbred, Quarter Horse, Tennessee et du Cheval de selle Américain.
Au début de la race, en 1800, les Morgan étaient utilisés pour les travaux agricoles en forêt ou dans les champs, ainsi que pour le déplacement des familles possédant le cheval. En 1850, les chevaux Morgan étaient connus partout aux Etats-Unis et réputés pour leur caractère et leur physique.
Ils étaient donc vendu au prix fort sur les marchés et la race connaissait son expansion. Malheureusement, en 1961, la guerre de Sécession aux Etats-Unis a dédié les Morgan à la guerre et sur plus de 1 200 chevaux réquisitionnés, seuls 200 ont survécu.
Les Morgan mesurent entre 1.40 m et 1.52 m au garrot : de petits chevaux mais de grands athlètes.
Ils ont des pieds ronds et réguliers avec des membres bien posés sur le sol. A l’arrêt, le cheval Morgan a tendance camper les postérieurs tandis qu’il garde les antérieurs bien parallèles. Ce sont l’encolure et la croupe qui donnent au Morgan toute cette impression de force et de puissance. L’encolure est droite, épaisse et musclée, faisant ressortir le garrot. La croupe est arrondie, longue et les cuisses solides. Cette fin de corps contraste avec le dos du cheval qui est plutôt court.
Les Morgan sont des chevaux à robes très variées bai, noir, alezan, gris, palomino, dun, buckskin. Un Morgan ne peut être gris ou Pie.
Après le physique, parlons du mental. Comme dit précédemment, les Morgan descendent d’un géniteur “parfait”.
Ce caractère a été transmis aux générations d’après. Généralement ces chevaux sont assez indépendants bien que coopératifs et plein de bonne volonté.
Plutôt intelligents, ils s’acharnent au travail jusqu’à avoir fini. Ce sont des battants endurants. De ce fait, le Morgan est un cheval assez polyvalent. Son trot très rassemblé fait de lui un cheval parfait pour la thérapie et un excellent cheval d’attelage. Le Morgan est réellement un cheval travailleur et enthousiaste.
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Le stud book du Morgan a été créé en 1894 aux Etats-Unis. Environ 150 000 chevaux sont recensés dans ce stud book. Depuis 1961, le Morgan est l’animal officiel de l’Etat du Vermont (USA) ; l’Etat possède même le musée officiel du Morgan.
Bien que les Etats-Unis continuent de perpétrer la race et à mélanger le sang de Morgan avec des trotteurs, l’Australie est aussi fan de la race. Ils ont commencé à les importer en 1800 pour aussi améliorer leurs propres trotteurs. La race Morgan est donc assez présente aux Etats-Unis comme en Australie et il est difficile de le trouver en France par exemple. Seule l’importation de la race permet d’avoir des chevaux de “qualité”.
L’American Morgan Horse et le Morgan Horse Association (en Australie) s’occupent respectivement de promouvoir la race à travers différents événements et permettent également de recenser son cheval et donc de trouver les meilleurs chevaux.
Actuellement un bon Morgan coûte environ 10 000$ (soit environ 7 000€). En comparaison, un bon Selle Français revient à 20 000€. Mais, comme toutes les races et les chevaux, les prix varient drastiquement d’un pedigree à un autre.
Il y a peu de Morgan célèbres actuellement. Dans le passé, Ethan Allen and Black Hawk furent deux trotteurs de compétition qui remportèrent de nombreuses victoires et apportèrent leur sang aux Trotteurs Américain actuels.
Comanche est aussi cité parmi les Morgan qui ont le plus marqué l’histoire car ce cheval a sauvé son cavalier, le Capitaine Keog, durant la guerre de Sécession alors que tout le détachement du capitaine se faisait tuer. Blessé, il a été soigné pendant plusieurs mois avant d’être mis à la retraite.
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Cavalière depuis l'âge de 10 ans, j'ai décidé de faire de ma passion mon métier. Aujourd'hui, je suis monitrice indépendante et propose également de l'aide aux entreprises équestres suite à ma licence en management des établissements équestre. Je suis également assistante de direction à Pamfou Dressage
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