Publié le 18/01/2019
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Catégorie : Cavalier propriétaire

Cavalier propriétaire Comment concilier l’envie de s’expatrier et le fait d’être propriétaire ?

Comme beaucoup d’étudiants, j’ai décidé de faire une partie de mes études à l’étranger. Les vacances de Noël sont l’occasion pour moi de revenir en France et revoir ma famille, mais aussi et surtout mon cher et tendre (je parle de Dadou, bien évidemment !).

Et puisque cette période de Fêtes est aussi celle des débuts de dossiers de candidatures pour Erasmus ou les Masters délocalisés, je voulais répondre à la question suivante : Comment concilier le fait d’être propriétaire et le désir de vouloir s’expatrier ? 

Pour moi, la fin des vacances et le retour dans mon pays d’expatriation est toujours un moment difficile. On se quitte pour mieux se retrouver.

Prendre la décision de s’expatrier

J’ai moi-même longtemps hésité avant de partir pour l’étranger, principalement à cause de mon cheval.

Mais je me suis rendue compte qu’il était dommage de passer à côté d’opportunités extras-ordinaires, aussi bien personnelles que professionnelles, et j’ai donc craqué. Les témoignages de nombreuses personnes (cavaliers ou non) m’ont également aidés à prendre cette décision.

Si vous hésitez à partir, parlez-en autour de vous : à vos amis qui ont déjà vécu cette expérience, à votre coach pour trouver la meilleure solution, et même dans cet espace commentaire pour trouvez d’autres passionnés de chevaux qui ont osé (ou pas) franchir le pas.

Si j’ai un conseil à vous donnez : vivre à l’étranger ne peut que vous apprendre des choses ! Et ce, y compris sur l’équitation et la culture hippique de votre nouveau pays. Rien ne vous empêche en effet de monter là-bas, dans une écurie de concours, en randonnée, avec des locaux…

Quant à Dadou il sera toujours là à votre retour, donc pas de panique !

En attendant je vous propose quelques solutions pour savoir : Que va devenir Dadou pendant cette (plus ou moins) longue absence ? 

Si vous ne partez pas loin et que vous en avez les moyens, rien ne vous empêche de revenir quelques weekends par mois. C’est le cas de certains propriétaires que je connais, notamment des expatriés en Suisse qui ont laissé leurs chevaux en pension en France (surtout en Savoie) et reviennent le week-end. Car une pension française (même en comptant les allers-retours) reste souvent moins élevée qu’une pension en Suisse. 

Emmener Dadou avec vous

Eh oui, c’est une solution !

Dans certains pays, les pensions coûtent moins cher qu’en France, et si on prend le temps de choisir on peut trouver de très bonnes écuries. C’est le cas en République Tchèque notamment ! D’ailleurs saviez-vous que la grande Dame du Dressage Alizée Froment a son écurie dans la Région de Prague ?

Il existe de nombreux transporteurs internationaux ( par exemple la STH ). Et s’il reste difficile de faire traverser l’Atlantique à son cheval (money, money, money… ), il est aujourd’hui tout à fait concevable de lui faire traverser l’Europe en camion. Un transport bien préparé peut se faire dans de très bonnes conditions, et à un prix correct.

Evidemment cela à un prix et apporte son lot de risques. Ce n’est donc pas à priori une solution envisageable si vous ne partez que pour quelques mois.

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Opter pour un contrat de location

Avez-vous pensé à louer votre cheval ou poney ? Je sais, dit comme ça, ça fait un peu trivial. Et pourtant, cela se fait de plus en plus, surtout pour les poneys de sport. En effet, nombreux sont les jeunes cavaliers qui souhaitent concourir, notamment en As Poney, sans investir dans un poney, souvent au prix faramineux, et qui sera trop petit d’ici 2 ou 3 ans.

La location peut être une solution, à condition de bien vous organiser à l’avance. Il est en effet important de rédiger au mieux le contrat (l’idéal étant de le faire vérifier par un avocat), de vérifier les assurances, et évidemment de choisir avec minutie le futur cavalier de Dadou.

Le mieux étant de faire en sorte que Dadou ne quitte pas son écurie et ses soigneurs habituels, ni son coach.

Si le changement d’écurie est indispensable, il faudra le prévoir bien en amont de votre départ que vous puissiez surveiller l’adaptation de votre cheval à son nouvel environnement ainsi que l’entente avec son nouveau cavalier et avec son nouveau coach.

Dans le cas d’un changement d’écurie, je vous conseille quand même d’avoir une personne de confiance qui passe voir votre cheval régulièrement, au repos et monté, pour vérifier que tout se passe toujours bien.

La location se fait principalement dans le domaine de la compétition poney, mais pas que ! Si vous cherchez bien, vous pourrez trouver des cavaliers intéressés par la location d’un cheval.

Cette solution peut être une véritable aubaine puisque le cavalier prend généralement en charge l’intégralité de la pension et des frais annexes (vétérinaire, dentiste, ostéopathe…)., et vous verse en plus une certaine somme chaque mois (ou chaque période convenue). En revanche, les éventuels gains remportés par le cheval durant la période de location seront destinés à son cavalier.

Pendant que vous êtes à l’étranger, votre cheval continue son entraînement sportif et gagne de l’expérience. A votre retour, vous pourrez tout à fait reprendre votre vie à deux, comme avant, pour du loisir ou du concours. 

Confier son cheval “tous frais tous gains”

Si la location concerne principalement les chevaux et poneys destinés à la compétition, le confiage s’adresse à tous.

En réalité, la seule différence entre les deux solution est l’aspect financier : dans le cas du confiage, le nouveau cavalier de votre cheval ne vous versera pas d’argent. Il prendra toutefois à sa charge tout ou partie des frais liés à l’hébergement et à l’entretien du cheval, et empochera les éventuels gains d’argent du cheval. D’où le nom de “tous frais tous gains”.

A l’instar de la location, un confiage ça se prépare à l’avance ! Là aussi, pensez à vous renseigner pour les assurances, à rédiger un contrat solide et à prévoir suffisamment de temps pour trouver le cavalier idéal pour Dadou.

La pension travail

Il est également possible de le laisser en pension travail, soit par votre coach, soit par un professionnel extérieur.

Mais faire appel à un pro, ça implique d’y mettre les moyens… La pension travail de base commence souvent à 500€ (et peut monter très vite selon les régions, les écuries et les prestations). 

Si vous n’avez pas les moyens d’opter pour cette solution, vous pouvez vous tourner vers la demi-pension.

Vous pouvez alors décider durant votre absence de combiner travail par la Dp (3x semaine),  travail du coach (1 à 2x / semaine) et jours de repos.  Cela permet d’arriver à un coût correct, de garder Dadou au travail,  et d’être en confiance puisque vous connaissez parfaitement votre DP et votre coach.

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Mettez votre cheval au vert !

Je vais vous raconter une anecdote qui m’a surprise mais m’a vraiment fait réfléchir à la vision (plutôt consumériste) que l’on a du cheval de sport : 

Une amie est partie faire ses études à l’étranger pendant 5 ans. A son départ, son cheval n’avait que 5 ans. Elle a décidé de le remettre au pré (avec des copains, une surveillance et un abri bien sûr) durant ces 5 années d’études. 

J’ai été très surprise de savoir ça, alors qu’aujourd’hui le dit-cheval à 15 ans, fringuant comme un poulain, gagne aisément des parcours à 120cm.

Cela peut paraître étonnant mais en effet, laisser son cheval au pré quelques années, n’est pas forcément une mauvaise solution :

  • Le cheval a bonne mémoire et réapprend assez vite ce qu’il avait déjà appris ;
  • L’âge donne aussi de la maturité, et l’apprentissage peut être plus aisé avec un cheval qui a eu le temps de se construire physiquement et mentalement ;
  • Le cheval est plus serein et pourra travailler jusqu’à un âge avancé puisqu’il aura été préservé d’un travail intensif durant ses jeunes années ;
  • Il y a un véritable impact bénéfique sur son moral et son physique.

De même si votre cheval commence à prendre de l’âge, partir à l’étranger peut être l’occasion de lui laisser profiter d’une belle retraite au pré !

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, mettre son cheval au pré pour un moment n’a rien de mauvais !
Dans un pré de taille adéquate et valloné, votre cheval aura de quoi continuer à se muscler tout en bénéficiant de contacts sociaux.

Pensez-bien que, quelle que soit votre solution, vous n’abandonnez pas Dadou !

N’oubliez pas que ce n’est pas parce que vous êtes loin que vous l’abandonnez !

Déjà parce que vous allez revenir en France de temps en temps, les vacances de Noël sont un bon exemple, mais aussi parce que nous avons la chance d’être à l’heure de la technologie.

Rien ne vous empêche de prendre des nouvelles très régulièrement de votre cheval, voir de continuer, même à distance de préparer ses séances avec votre coach ou votre DP.  Il existe d’ailleurs de plus en plus d’application pour préparer le planning de la semaine de son cheval, suivre son évolution, filmer en direct une séance … A vous de choisir 🙂 

Evidemment, si vous avez d’autres solutions à partager ou que vous souhaitez poser des questions, n’hésitez pas ! L’espace commentaire est là pour ça 🙂

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